Archives de catégorie : culture
« Le mari de la coiffeuse » film de Patrice Leconte ( 1990)
avec Jean Rochefort et Anna Galiena
« Fille du vent » de Pierre Groscolas (1971)
Barbara (1930-1997): » Ma plus belle histoire d’amour c’est vous », chanson dédiée à son public écrite en 1966
Cette chanson écrite en 1966 après son triomphe en 1965 à Bobino est dédiée à son public.
Paroles de la chanson » Ma plus belle histoire d’amour » par Barbara
Du plus loin, que me revienne,
L´ombre de mes amours anciennes,
Du plus loin, du premier rendez-vous,
Du temps des premières peines,
Lors, j´avais quinze ans, à peine,
Cœur tout blanc, et griffes aux genoux,
Que ce furent, j´étais précoce,
De tendres amours de gosse,
Ou les morsures d´un amour fou,
Du plus loin qu´il m´en souvienne,
Si depuis, j´ai dit « je t´aime »,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous,
C´est vrai, je ne fus pas sage,
Et j´ai tourné bien des pages,
Sans les lire, blanches, et puis rien dessus,
C´est vrai, je ne fus pas sage,
Et mes guerriers de passage,
A peine vus, déjà disparus,
Mais à travers leur visage,
C´était déjà votre image,
C´était vous déjà et le cœur nu,
Je refaisais mes bagages,
Et poursuivais mon mirage,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous,
Sur la longue route,
Qui menait vers vous,
Sur la longue route,
J´allais le cœur fou,
Le vent de décembre,
Me gelait au cou,
Qu´importait décembre,
Si c´était pour vous,
Elle fut longue la route,
Mais je l´ai faite, la route,
Celle-là, qui menait jusqu´à vous,
Et je ne suis pas parjure,
Si ce soir, je vous jure,
Que, pour vous, je l´eus faite à genoux,
Il en eut fallu bien d´autres,
Que quelques mauvais apôtres,
Que l´hiver ou la neige à mon cou,
Pour que je perde patience,
Et j´ai calmé ma violence,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous,
Mais tant d’hiver et d’automne
De nuit, de jour, et personne,
Vous n´étiez jamais au rendez-vous,
Et de vous, perdant courage,
Soudain, me prenait la rage,
Mon Dieu, que j´avais besoin de vous,
Que le Diable vous emporte,
D´autres m´ont ouvert leur porte,
Heureuse, je m´en allais loin de vous,
Oui, je vous fus infidèle,
Mais vous revenais quand même,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous,
J´ai pleuré mes larmes,
Mais qu´il me fut doux,
Oh, qu´il me fut doux,
Ce premier sourire de vous,
Et pour une larme,
Qui venait de vous,
J´ai pleuré d´amour,
Vous souvenez-vous?
Ce fut, un soir, en septembre,
Vous étiez venus m´attendre,
Ici même, vous en souvenez-vous?
A vous regarder sourire,
A vous aimer, sans rien dire,
C´est là que j´ai compris, tout à coup,
J´avais fini mon voyage,
Et j´ai posé mes bagages,
Vous étiez venus au rendez-vous,
Qu´importe ce qu´on peut en dire,
Je tenais à vous le dire,
Ce soir je vous remercie de vous,
Qu´importe ce qu´on peut en dire,
Je suis venue pour vous dire,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous…
Divers documents pdf:
Conférence sur Barbara
courte biographie de Barbara
A propos de Bertrand Cantat
Pierre Auguste Renoir, l’homme qui a peint dans la douleur
Exposition » les paysages français » à la BnF François Mitterrand : le dimanche 21 janvier 2018
Le 6 décembre 2017 : décès de Johnny Hallyday ( 1943-2017)
Publié le 06 Décembre 2017 par Emmanuel Macron après la mort du chanteur le 6 décembre 2017 0 Marnes-la-Coquette
Discours du Président de la République le jour de l’ hommage populaire du samedi 9 décembre 2017
Propos sur le discours pour Johnny d’Emmanuel Macron
Les liens internet depuis le site web de « The Independant », the UK newpaper
Johnny 1
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Egon Schiele , film de Dieter Berne
♥♥ « Egon Schiele », par Dieter Berne. Film autrichien avec Noah Saavedra, Maresi Riegner, Valerie Pachner (1h49). Egon Schiele : 1890-1918
Ce fut une année terrible. Parce qu’il y avait la guerre. Parce qu’il y eut aussi, comme si la folie des hommes n’avait pas suffi, la grippe espagnole. Le peintre Egon Schiele échappa au champ de bataille. Mais le 31 octobre 1918, trois jours après son épouse – alors enceinte de six mois –, il fut emporté par la terrible épidémie. Il avait 28 ans. Dessinateur, peintre, il venait d’accéder à la notoriété tant à Vienne – la ville où il résidait et où il est mort – que dans le reste de l’Europe.
Sa brève carrière fut aussi marquée par le scandale. Sexe, peinture et malédiction : un sujet en or pour un cinéaste ! Dieter Berner pourtant ne force pas la note. S’il évoque en effet cet épisode de l’année 1912 au cours duquel l’artiste viennois fut accusé (à tort) d’avoir eu une relation sexuelle avec une mineure, il n’en fait pas le cœur de son film. L’essentiel pour lui s’inscrit dans les relations que Schiele noue avec ses modèles, sa sœur Gerti, son amante Wally (ancien modèle de Gustav Klimt) et sa sobre épouse, Edith. Ambigus ou amoureux, ses rapports avec ces femmes sont présentés dans le film comme autant de sources d’inspiration, toutes génératrices d’approches et de styles distincts.
Grand frère face à sa sœur, esprit sulfureux face à sa maîtresse aimante et sensuelle, Schiele devient un aimable portraitiste quand il place son chevalet (et son miroir, indispensable accessoire pour lui) devant son épouse. Mais la fièvre du dessin et de la peinture demeure : Schiele ne vit que pour dessiner, pour peindre. En privilégiant l’exploration de cette veine créatrice, Dieter Berner est contraint de jouer la carte du mode intimiste. L’atelier devient le lieu de tous les désirs et de toutes les tensions. La sobriété de la mise en scène est à l’image des portraits de Schiele, privilégiant les cadrages serrés. Mais les plans successifs ne laissent guère deviner la violence des traits et de la peinture.
Pour Berner, l’esthétique de Schiele se construit essentiellement à travers son rapport au corps des femmes. C’est oublier qu’il a réalisé quantité de portraits d’hommes ainsi que des paysages. La biographie n’est donc pas complète. Cela dit, le film ne laisse pas indifférent dans la mesure où il replace Schiele au cœur de l’univers qui fut le sien, entre lumière et doute, violence et solitude. Un critique autrichien disait qu’avec toutes les pierres qu’on lançait sur Egon Schiele, on pourrait faire un jour un monument. Ce film, à sa façon, en est un. Modeste, mais quand même.
Le tableau « Mort et jeune fille » dans lequel Egon Schiele immortalise le grand amour de sa vie, Wally.
Bernard Géniès : source : Le Nouvel Observateur. le 16 août 2017
« Vivre ou ne pas vivre »
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