Archives mensuelles : mars 2016

« Tarte aux pommes râpées et citron », recette de Marmiton.com

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Source :  www.marmiton.com
la tarte aux pommes râpées citrons
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 40 minutes

Ingrédients (pour 6 personnes) : – 1 pâte brisée (ou à faire soi même si courageux)
– 3 grosses pommes  pas trop acides (style Elstar)
– 150 g de sucre en poudre
– 2 oeufs
– 80 g de beurre
– 2 citrons bien lavés

Préparation de la recette :

Eplucher les 3 pommes et les râper dans une jatte. Très vite ensuite, afin qu’elles ne noircissent pas, y râper les zestes des deux citrons et y ajouter le jus des deux citrons. Mélanger vite .
Ajouter dans le mélange pommes citrons les 2 oeufs entiers, les 150 g de sucre et le beurre fondu. Mélanger le tout.
Etaler la pâte, et y verser le mélange. Mettre à cuire à thermostat 7 pendant environ 40 mn. Il faut que le dessus de l’appareil commence à dorer. Bien surveiller en fin de cuisson.

la vidéo de la recette:

« Lapin aux spéculoos » recette de Marmiton.com

source : site web  Marmiton.com
Marmiton
1ère réalisation adaptée : jeudi 3 mars 2016

Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 60 minutes

Ingrédients (pour 6 personnes) : – 1 lapin coupé en morceaux, sans les abats (+/- 1,300 kg)
– 2 gros oignons
– 2 cubes de bouillon de volaille dilués dans 1 litre d’eau bouillante
– 12 speculoos
– 1 bouquet garni (thym, laurier)
poivre du moulin
– 1 grosse cuillère à soupe de  beurre
– 10 cl de crème fraîche allégée
 

Préparation de la recette :

Epluchez et hachez finement les oignons. Faites-les blondir (pas trop) dans une cocotte avec le beurre.
Retirez les oignons de la cocotte et remplacez par les morceaux de lapin. Faites dorer les morceaux de tous côtés.
Quand le lapin est doré, remettez les oignons avec le lapin. Recouvrez avec le bouillon de volaille, ajoutez le bouquet garni, baissez le feu et laissez mijoter, couvercle un peu entre-ouvert, pendant +/- 1h30.
Quand le lapin est cuit, retirez le bouquet garni. Ajoutez les speculoos (entiers ou cassés en deux). Laissez-les fondre en mélangeant délicatement (ça va très vite et ça va fortement épaissir la sauce).
Ajoutez ensuite la crème fraîche. Mélangez. Poivrez généreusement, mélangez.
Servez immédiatement accompagné par exemple de croquettes de pommes de terre ou de tagliatelles fraîches au beurre.

« Les délices de Tokyo » film de Naomi Kawase, Janvier 2016

la bande annonce du film:

la critique de Télérama:

SYNOPSIS

Installé dans une petite cahute, en plein coeur de Tokyo, Sentaro vend des dorayakis, des pâtisseries traditionnelles japonaises, constituées de deux pancakes fourrés d’une pâte confite de haricots rouges. Parmi ses clients réguliers, la jeune Wakana, lycéenne, égaie ses journées solitaires. Mais tout bascule quand un jour, Tokue, une dame de 70 ans, propose à Sentaro ses services de cuisinière. D’abord réticent, l’homme finit par accepter de l’embaucher. Bien lui en prend, la recette de la sympathique vieille dame, aussi simple qu’inimitable, connaît très rapidement un vif succès et fait de l’échoppe un rendez-vous incontournable…

LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 27/01/2016

On dirait un conte. Dans un jardin public de Tokyo, un homme un peu triste vendait sans succès ses dorayakis, des gâteaux fourrés à la pâte de haricots rouges. Survint une vieille dame qui proposa de faire cuire les haricots à sa façon. Et les dorayakis se vendirent comme des petits pains. Jusqu’au jour où les mains rougies et déformées de cette vieille dame, nommée Tokue, attirèrent l’attention des clients, qui se mirent à la regarder comme une sorcière…

Cette adaptation d’un roman de Durian Sukegawa ouvre un univers d’étonnants contrastes. Il y a la douceur presque sucrée de Tokue, tendre comme ses gâteaux. Mais aussi la ­douleur secrète qu’elle porte en elle et qui fait resurgir un passé tabou : l’époque où le Japon condamnait à l’enfermement les malades de la lèpre. Chaque existence est faite de blessures. Le vendeur de dorayakis en cache, lui aussi, plus banales, mais non moins lourdes à porter.

Tout en menant ce récit avec simplicité et candeur, Naomi Kawase (Still the water) ne cesse d’y chercher matière à une élévation. Elle reste ainsi ­fidèle à l’élan de spiritualité qui parcourt son cinéma, mais trouve, à tra­vers le personnage de Tokue, une ­manière plus émouvante d’exprimer sa foi en des forces invisibles présentes dans notre monde quotidien. La spécialiste des dorayakis n’a pas son pareil pour recommander d’écouter ce que racontent les haricots rouges ou les feuilles de cerisier. Elle ouvre un chemin vers la grâce et la possibilité de surmonter les épreuves. Et Naomi Kawase nous fait, avec ferveur, passer d’une recette de cuisine à une leçon de vie. — Frédéric Strauss