Les Tricolores ont battu en finale au les États-Unis lors d’un match extrêmement serré puisqu’à trois donnes de la fin, les deux équipes pouvaient gagner.

7 heures de jeu pendant 15 jours
Composée de Debora Campagnano, Bénédicte Cronier, Babeth Hugon, Vanessa Réess, Sylvie Willard et Joanna Zochowska, l’équipe de France entraînée par Laurent Thuillez est venue à bout de quinze jours de joutes intellectuelles à raison de 7 heures de jeu quotidien. Les Françaises « ont été plus soudées que jamais et elles ont su faire preuve d’une force mentale incroyable durant toutes la compétition », se félicite leur entraîneur. Selon Patrick Grenthe, heureux président de la Fédération française de bridge (FFB), « la France compte la meilleure équipe féminine au monde et la paire Bénédicte Cronier – Sylvie Willard, désormais triples championnes du monde, est imbattable!». Les hommes n’ont pas connu un aussi beau parcours puisqu’ils se sont fait éliminer par les Polonais en quart de finale.

2,5 millions de bridgeurs dans l’hexagone
En France, quelque 2,5 millions de personne jouent au bridge et 105 000 sont licenciées de la FFB. Le bridge est un jeu passionnant, convivial, bon pour le mental et il ne coûte pas cher. Il demande capacité de raisonnement, logique et vivacité d’esprit. Pourtant, il souffre d’une image de discipline pour personnes âgées. Pourtant les jeunes sont de plus en plus conquis et plus de 6000 enfants suivent chaque année des séances de découverte.

Pour que le bridge soit reconnu comme un sport
Fort de l’incroyable parcours de ses joueuses, le président de la FFB va reprendre son cheval de bataille auprès du ministre de la Jeunesse, des Sport et de la Ville Parice Kanner « pour que le bridge soit enfin reconnu comme un sport ». Une question prise très sérieux outre-Manche puisque la Haute Cour de justice d’Angleterre cherche elle aussi à savoir si cette activité peut-elle et doit-elle être considérée comme un sport …