Archives quotidiennes :

« Panama papers » comprendre le système offshore en trois minutes

Les « Panama papers » en trois points

Le Monde et 108 autres rédactions dans 76 pays, coordonnées par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ont eu accès à une masse d’informations inédites qui jettent une lumière crue sur le monde opaque de la finance offshore et des paradis fiscaux.
Les 11,5 millions de fichiers proviennent des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015. Il s’agit de la plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des médias.
Les « Panama papers » révèlent qu’outre des milliers d’anonymes de nombreux chefs d’Etat, des milliardaires, des grands noms du sport, des célébrités ou des personnalités sous le coup de sanctions internationales ont recouru à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs.

« le coeur régulier » film de Vanja Alcantara avec Isabelle Carré

Drame réalisé en 2016 par Vanja d’Alcantara  
Avec Isabelle Carré , Jun Kunimura  et  Niels Schneider
Date de sortie : 30 mars 2016  

Synopsis ( source: Télérama)

Alice a une vie bien réglée, entre mari, enfants adolescents et belle maison design. Nathan, son frère cadet, vient lui rendre visite. Après un passé agité, il semble avoir trouvé la sérénité au Japon auprès de sa petite amie et grâce au sage Daïsuke. Alors que son avenir s’annonce radieux, il se tue dans un accident de moto. Bouleversée et décidée à faire le point sur sa vie, Alice se rend au pays du Soleil-Levant, pour rendre visite à ce fameux Daïsuke. Sur place, elle découvre des falaises d’où se jettent les désespérés. Daïsuke les surveille pour que ces suicidaires ne commettent pas leur geste fatal. Il les recueillent ensuite chez lui…

LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 30/03/2016

Sur une île japonaise escarpée (lieu favori des suicidés de l’archipel), une quadra déboussolée (Isabelle Carré, très juste) retrouve une raison d’être auprès d’un ex-flic, reconverti dans le sauvetage des âmes en peine. Et de cinq ! Les ­romans d’Olivier Adam aimantent les cinéastes : Philippe Lioret (Je vais bien, ne t’en fais pas, Welcome), Jean-Pierre Améris (Poids léger), Jalil Lespert (Des vents contraires). C’est au tour d’une jeune réalisatrice belge de se mesurer à sa mélancolie. Elle restitue avec délicatesse l’intensité de cette renaissance par le deuil et l’exil. Les regards et les gestes esquissés du film mutique en disent long sur le vertige d’exister. — M.Bl